Moi, animateur face à la maltraitante et la tolérance

Ce que je dois faire…

Aider l’enfant maltraité

  • Il est normal que vous vous sentiez déstabilisé. Mais que pouvez-vous faire pour lui ?
  • Ecoutez-le et laissez-le parler. S’il ne le souhaite pas, respectez son silence.
  • Il est important de le rassurer et de l’aider à retrouver confiance en lui et ensuite déculpabilisez-le.
  • si l’enfant parle, essayez de reformuler ses propos afin qu’il se sente entendu et compris.
  • avertissez-le que vous devez et que vous allez avertir ou que vous avez averti les autorités compétentes. En effet, la prise en charge de l’enfant en question est trop lourde pour vous.
  • Une règle ABSOLUE : ne restez pas seul avec ce problème.

Que faire concrètement ?

  • Le croire. Les victimes de mauvais traitements dont les révélations sont mises en doute éviteront d’en parler.
  • L’écouter attentivement et calmement :
  • accordez toute votre attention à l’enfant,
  • tenez d’abord compte de ses besoins,
  • laissez vos sentiments (colère, contrariété ou peine) de côté.
  • Le rassurer :
  • soutenez-le,
  • dites-lui que ce qui est arrivé n’est pas sa faute,
  • ne lui faites jamais de promesse.
  • Consigner les faits
  • consignez toutes les révélations qu’il vous a faites,
  • évitez d’interpréter ses propos; inscrivez les mots exacts qu’il a utilisés,
  • communiquez avec la police locale ou une société d’aide à l’enfance.

 

Une obligation légale : signaler vos constations.

  • Comment prévenir ? De vive voix ou par téléphone mais sachez qu’en confirmant par écrit, vous vous protégez et donnez plus de valeur à votre action.
  • Qui prévenir ? D’abord le chef de plaine, le (la) directeur (directrice) du camp ou le cas échéant le responsable de l’association.

 

Si la situation s’aggrave, prévenez l’inspecteur de la Jeunesse et des Sports de votre région ou la police locale. Il y a également des services d’aide comme « Ecoute-Enfant ».

Pour aller plus loin dans nos actions en tant qu’animateur…

Éliminer la violence dans les jeux : La plupart des jeux fonctionnent avec un modèle « gagnant-perdant » qui favorise le chacun pour soi et l’exclusion ainsi que des comportements négatifs.

 

Les jeux coopératifs créent une atmosphère de confiance où chacun trouve sa place et peut s’exprimer. Cfr : Module « Jeux coopératifs »

 

Aussi, si vous avez des enfants de différents origines dans votre groupe et que vous ressentez des aprioris par rapport à cela dans le groupe, n’hésitez pas à mettre ces origines en valeur à travers des jeux, des activités (cuisine typique, bricolage typique,…). Ou si vous avez un enfant porteur d’un handicap, faites le parallèle avec des activités qui mettent en avant cet handicap mais de manière positive afin de sensibiliser les enfants.